Les travaux dans les parties communes à jouissance privative
En principe, un copropriétaire ne peut pas s’opposer à des travaux sur ses parties communes à jouissance privative.
Faire cohabiter les intérêts collectifs et les intérêts privés n’est pas toujours une chose aisée dans une copropriété.
En témoigne le sujet de l’accès aux parties communes à jouissance privative pour les besoins du syndicat.
Ceux-ci peuvent être par exemple des investigations ou des travaux d’entretien ou réparations sur ces espaces.
Un cas assez fréquent : les interventions sur le toit-terrasse d’un immeuble pour effectuer des réparations comme les conduits de cheminée, vanne de purge de la colonne d’eau etc…
Autre cas fréquent : les jardins en copropriété qui se trouvent souvent au-dessus du parking de la résidence : ils peuvent nécessiter des travaux d’étanchéité.
À savoir : l’article 9 de la loi du 10 juillet 1965, qui régit la copropriété, indique qu’un « copropriétaire ne peut faire obstacle à l’exécution, même sur ses parties privatives, de travaux d’intérêt collectif ».
Dans un cas extrême, à savoir un copropriétaire qui refuse d’accorder l’accès, le syndic ne pourra pénétrer de force dans cet espace, cela étant considéré comme une violation de domicile.
Il devra saisir le juge (gardien du droit à la vie privée en application de l’article 66 de la Constitution) qui est le seul habilité à délivrer une autorisation d’accès dans un espace privé.
Le mieux étant bien évidemment de ne pas en arriver là et de trouver un arrangement à l’amiable non ?
Ainsi, à la question « Parties communes à jouissance privative : comment s’y retrouver ? » Vous êtes maintenant au fait !
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